Albert en Afrique du Sud

J'étais en Afrique du Sud pour enquêter sur le Black Economic Empowerment, une ambitieuse réforme qui a forcé les plus importantes multinationales à partager le quart de leur capital-actions avec les Noirs. Vous pouvez m'écrire (charles-albert.ramsay a transcontinental point ca) ou m'appeler (078-252-6928).

Ma photo
Nom :
Emplacement : Montréal, Canada

Economics professor at Kiuna Institution and Dawson College, Quebec, Canada.

mercredi, mars 7

Une montagne de plus à gravir


Un jour, j'ai reparlé à un de mes anciens patrons. Je n'avais pas encore terminé l'école et j'avais plein de projets.

Il m'a regardé, pris une pause, et avec son accent Néo-Écossais des Maritimes, tranche. «Il me semble que tu te cherches une montagne à grimper».

L'anecdote peut sembler anodine mais elle m'est revenue en tête après avoir rencontré Paul Lamontagne, le directeur général de l'organisme Enablis. (Bien sûr, je ne recule jamais devant un calembour douteux!)

Après avoir été courtier chez Lévesque Beaubien, homme d'affaires chez Télésystème et président de Look Télé, M. Lamontagne se cherchait un défi supplémentaire à relever. Il avait de l'argent, mais pas changé le monde. La quarantaine, trois ados, il déménage sa famille au complet en Afrique du Sud pour diriger cette ONG dédiée à stimuler l'entrepreneurship chez les Noirs. Charles Sirois lui en a fait la demande personnellement.

Je donnerai plus de détails sur cette affaire dans LES AFFAIRES. Mais je peux vous dire ceci, c'est par le développement d'une classe d'entrepreneurs que ce pays va créer une vraie richesse collective. C'est ce que Jay Naidoo m'avait confié. Que le prochain défi était celui de l'entrepreneurship. À suivre...